Depuis le début du confinement, la majorité des développeurs, notamment ceux de GoMyCode, semblent être comme des poissons dans l’eau, c’est du moins l’impression générale qui en ressort.
En effet, dans l’inconscient collectif être un développeur, c’est être un Geek, asocial, qui aime la solitude et qui préfère vivre dans ses lignes de codes plutôt que dans la vie réelle. Or la réalité n’est pas toujours aussi rose.
Mais si le confinement a ses inconvénients, il a aussi permis une forte demande des compétences des développeurs, dans un contexte propice au développement de plateformes, sites web et applications.
Le confinement? Une flopée d’opportunités
Lamjed est développeur web depuis 4 ans. Il travaille au sein d’une grande entreprise: “Comme tout développeur dans dans une grande entreprise, je passe la moitié de mon temps à faire de la maintenance. Ce n’est pas très excitant, mais c’est relativement bien payé” explique-t-il.
Pour lui, le confinement a été vécu comme un couperet: “Dans ce genre de structures, il est clair que les premiers à morfler sont ceux qui travaillent dans des services jugés ‘peu utiles’, comme le service informatique par exemple” affirme Lamjed, qui s’est retrouvé au chômage forcé. “En réalité, on m’a fait comprendre qu’il fallait que je prenne un congé sans soldes et qu’on me contactera en cas de pépin pour des missions en freelance. C’était soit ça, soit je perdais définitivement mon poste”.
Depuis le début du confinement, Lamjed propose ses services en tant que développeur sur des sites ou des pages Facebook dédiés aux freelancers: “Je cherchais tout et n’importe quoi, pour moi l’essentiel étant de pouvoir payer ma part du loyer que je loue avec un colocataire. Mais, il y a quelques jours jour où une nouvelle plateforme de vente en ligne me contacte”.
En effet, la période de confinement a été propice à la multiplication des site de e-commerce et de livraison, dont certains sont encore en cours de création: “Ces derniers jours, j’ai vu de nombreuses offres pour les développeurs pour créer des plateformes. C’est une belle opportunité. Beaucoup de mes amis qui travaillaient déjà en Freelance se retrouvent avec de nombreux contrats”.
Effectivement pour beaucoup de développeurs en Freelance, le Covid-19 a été une occasion soit de trouver un emploi, soit d’augmenter leurs contrats: “Ces dernières semaines sont pleines d’opportunités pour les développeurs. Il suffit juste de savoir où chercher. De nombreuses plateformes ou sites sont créés, d’autres sont mises à jour” déclare Mohamed, développeur Front-end en Freelance.
Féru de jeux vidéos, Mohamed est un autodidacte. “J’ai tout appris tout seul. J’ai suivi sur le web des vidéos sur comment coder pour pouvoir apporter des améliorations à des jeux vidéos que je jouais. C’est comme ça qu’est née ma passion pour le coding”.
Après des études en gestion et quelques expériences professionnelles “ennuyeuses”, il décide de se lancer en freelance dans ce qu’il aime faire: “créer et coder”.
Pour lui , ce confinement a été l’occasion d’élargir son “réseau en connaissant de nouvelles personnes, grâce aux nombreuses sollicitations pour ‘créer’ des sites web”.
Selon lui, beaucoup de ceux qui souhaitent lancer un site web ne connaissent pas exactement toutes les ficelles du métier: “Ils veulent lancer un truc exceptionnel en peu de temps, en pensant qu’un développeur seul peut y arriver. Alors oui, il peut le faire mais sans un prototypeur, un designer graphique, un développeur front-end voire plus tard un data scientist, c’est très compliqué. Et cette période de confinement a été l’occasion pour beaucoup d’entre nous -même ceux qui sont employés ailleurs- de pouvoir travailler en Freelance et se faire remarquer par des entreprises. Sincèrement, si vous voulez apprendre à coder, c’est le moment parce que les opportunités sont là”.
D’après les chiffres publiés par App Annie, spécialiste de l’analyse des applications, le confinement fait la joie des développeurs puisque les dépenses mobiles ont atteint 23,4 milliards de dollars au premier trimestre, un nouveau record.
La Tunisie ne fait pas l’exception, selon plusieurs sociétés offrant des solutions web et mobile aux entreprises, les demandes ont largement augmenté depuis le début du Coronavirus: “Les demandes ont été multipliées par 4 entre janvier et mars” assure une de ces sociétés à GoMyCode.
Confinement et solitude
Hayet est développeur d’application Androïd. Elle travaille pour une société qui propose des solutions informatiques aux entreprises. A l’annonce du confinement, l’entreprise pour laquelle elle travaille annonce un remote. La jeune trentenaire, qui vit seule avec sa fille de 4 ans, se sent alors “coincée”. “Si au bureau, j’ai le matériel nécessaire pour travailler, ce n’est pas le cas à la maison. Mon PC à 5 ou 6 ans et rame beaucoup, surtout avec les logiciels que j’utilise, sans compter la connexion internet qui est parfois très lente”.
“C’est compliqué de travailler à distance. A vrai dire, j’ai du mal à m’y faire: les réunions quotidiennes par Zoom, la concentration qui baisse, les conditions pas très optimales pour travailler, le stress permanent de ce coronavirus qui plane sur nous et nos familles… J’aurai préféré continuer ma vie normale” assure-t-elle.
“Je suis de nature solitaire, donc le confinement en tant que tel ne me dérange pas. Par contre, ce qui me dérange réellement, c’est la pression mise par mes employeurs. Ils savent déjà que les conditions de travail à domicile sont compliquées mais en plus avec un enfant de 4 ans, ça le devient encore plus. Et malheureusement, le travail en remote ne connait pas de limite d’heures. Je reçois parfois des SMS ou des mails pour retravailler tel ou tel détail à 22h00” déplore-t-elle, sans compter “l’explosion de demandes de développement d’applications. Sur le dernier mois, on a eu au moins une nouvelle demande par semaine”.
Amine, lui se sent comme un poisson dans l’eau depuis que le confinement a été décrété: “ça ne me change pas de ma vie quotidienne” dit-il joyeusement.
Le jeune homme de 25 ans est un “joueur compulsif de jeux vidéos. Je pourrais passer des journées entières sur Fortnite”.
Depuis bientôt un an, Amine travaille en tant que Développeur multimédia pour un fournisseur d’accès à internet, mais il travaille déjà en remote: “Nos métiers, dans le développement, ne nécessitent pas une présence physique. Même si nous sommes physiquement présents, 9 fois sur 10, on ne nous remarque pas parce que nous sommes absorbés par ce que nous faisons” explique-t-il.
Lors de son entretien d’embauche, il a donc demandé à travaillé en remote: “Je ne m’attendais pas à ce qu’ils acceptent. Pour moi, c’était soit en remote, soit je me débrouillais en tant que Freelance”.
“C’est pour ça que le confinement, ne change pas grand chose à ma vie en réalité. Je travaille et je joue aux jeux vidéos. C’est vrai que sortir boire un café avec mes amis du quartier me manque, mais vu que l’on discute tous les jours ensemble en réseau…” poursuit-il.
“Pour la plupart des développeurs, le confinement n’est pas un du tout un problème. Généralement, nos journées sont monochromes: Réveil, coding, sommeil, et parfois on essaye de caler des choses entre ces trois activités” conclut-il sur une note d’humour.
Depuis bientôt un mois, l’équipe de GoMyCode a décidé de travailler en remote afin de protéger ses employés et ses étudiants des dangers liés au Coronavirus et a lancé sa plateforme de formation en ligne. Ainsi, nos étudiants qu’ils choisissent la formation en Full-Time ou l’une de nos formations en Part-time peuvent continuer d’apprendre depuis leur domicile.
Mieux encore, nous avons pensé qu’en cette période difficile, un geste n’était pas de refus. C’est pourquoi nous avons pensé à vous en baissant nos prix sur la formation en Full-time de 40% et celle de nos formations en Part-time de 30%/.
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