Parmi les nombreux instructeurs, chargés de suivre au quotidien nos étudiants, nous allons aujourd'hui à la rencontre d'Oussama Fezzani, instructeur en développement web.
Dans l'équipe de GOMYCODE depuis un an, Oussama termine en parallèle sa dernière année d'études à Esprit, "l'une des meilleures formations en informatique de Tunisie" selon lui.
Passionné de jeux vidéo depuis son plus jeune âge, c'est sa curiosité qui l'a poussé vers ce domaine: "Comme la plupart des développeurs, cela a commencé avec les jeux video. Je me rappelle même que lorsque j'avais 11 ou 12 ans, dans mon quartier, j'étais la personne à appeler si quelqu'un avait besoin d'aide avec son PC" affirme-t-il avec une note d'humour. C'est d'ailleurs ce qui l'a poussé à commencer par apprendre le langage de programmation PHP, tout seul, en autodidacte, durant ses années lycée.
"Être à la place de l'étudiant"
Ayant rejoint GOMYCODE en tant qu'instructeur en développement web, Oussama estime qu'il s'agit pour lui d'une chance. Cette expérience lui sert beaucoup tant humainement que professionnellement: "J'ai appris à avoir beaucoup plus d'empathie. J'ai appris à gérer les sentiments de perception des difficultés que les étudiants peuvent avoir. Chaque étudiant à ses propres lacunes. Pour certains elles leurs semblent insurmontables, pour d'autres c'est juste de petits détails" explique notre instructeur, qui a ainsi appris à se mettre à la place des étudiants: "Parfois, des choses qui nous semblent évidentes sont un cauchemar pour eux. Au fil du temps, l'empathie se développe, nous pousse à nous améliorer et à améliorer la façon de leur faire parvenir nos idées".
Plus encore, Oussama affirme que la force du modèle d'apprentissage de GOMYCODE permet autant de challenger les étudiants que les instructeurs, créant ainsi une émulation tirant tout le monde vers le haut: "Enseigner m'a donné la possibilité d'apprendre des choses que je ne connaissais pas auparavant grâce aux questions des étudiants ou même les bugs qu'ils rencontrent. Dans un autre modèle d'apprentissage, cela est inimaginable. Là, cela pousse les instructeurs à être à jour, tout le temps, de faire sans cesse de nouvelles recherches pour apporter aux étudiants, les dernières mises à jour technologiques dont ils ont besoin. C'est tout aussi challengeant pour les étudiants que pour l'instructeur" note-t-il.
"C'était durant ma toute première session, lors du Demo Day. Lorsque je suis monté sur scène pour prendre des photos avec mes étudiants l'un d'eux a crié que j'étais "le meilleur instructeur" suivi par des affirmations des autres étudiants. Cela m'a ému, touché au plus haut point. C'est aussi un peu pour ces moments-là qu'être instructeur est une expérience unique".
"Au moins, une heure par jour"
S'il devait donner un conseil à ceux qui souhaitent devenir développeurs, Oussama affirme que rien ne vaut la pratique. Selon lui, il n'est jamais trop tard pour apprendre à coder: "Il faut foncer mais il faut être consistant et surtout pratiquer, même une heure par jour. Ce n'est que par la force de la pratique qu'un développeur s'améliore. Plus il rencontrera de scénarios, mieux il saura les résoudre et plus il augmentera ses compétences".
D'ailleurs, la résolution de problèmes est pour lieu au coeur des softs skills que doit avoir un bon développeur: "La pensée critique axée sur la résolution de problèmes est nécessaire pour être au dessus du lot. Un développeur qui ne se remet pas en cause n'ira pas très loin, aussi bon technicien soit-il" assure notre instructeur.
Au delà l'esprit critique, Oussama estime qu' "il faut aussi beaucoup de patience. Lire, relire, re-relire des lignes de codes pour débusquer une erreur requiert beaucoup de calme, de concentration et donc de patience. Enfin, lorsque l'on travaille avec d'autres personnes, l'esprit d'équipe et l'empathie pour bien comprendre les problèmes des autres membres sont des soft skills primordiaux" a-t-il conclu.
